Ce 19 août, la cérémonie de commémoration de la libération de Digne-les-Bains a rassemblé les autorités civiles et militaires autour du premier-adjoint au maire, Bruno Villaron, représentant Patricia GRANET-BRUNELLO, et d’Amaury DECLUDT, secrétaire général de la préfecture représentant le Préfet des Alpes de Haute-Provence.
L’occasion pour Bruno VILLARON de rappeler le déroulement historique de cette libération par les forces alliées et les résistants :
« Avant le 20 août, il y avait eu l’espoir, l’attente, l’incertitude, la peur issus des débarquements de juin 1944 puis à partir du 15 août 1944, du débarquement sur les côtes méditerranéennes. Le 16 août, les bombes américaines tombaient du ciel sur le Grand Pont, sur le Tampinet et le bas du boulevard Gassendi, et causaient la mort de 24 civils et de plus de 35 blessés. La ville est endommagée et de nombreuses restructurations urbaines du boulevard Gassendi datent de ce bombardement. De cet évènement, on dénombre aussi de nombreux rescapés mais dont nous perdons aujourd’hui la trace comme avec la disparition en février dernier de Jean-Claude PLUME, qui alors âgé de 4 ans survécu au bombardement alors que sa mère et ses 3 tantes de la famille BŒUF, qui étaient auprès de lui, n’eurent pas cette chance. »
« Cette journée de commémoration revêt également un caractère émotionnel particulier car elle renvoie immanquablement aux grandes figures locales de la résistance aujourd’hui disparues, et je pense entre autres à Fernand TARDY. S’ils ne sont plus parmi nous pour témoigner de cette période trouble et faire perdurer cette haute idée de la France qu’ils avaient, il importe à travers cette cérémonie leur rendre un hommage appuyé pour ne pas oublier et pour transmettre la soif de liberté et d’égalité qui les animait. »
« Notre cité est infiniment reconnaissante de tous ceux qui ont contribué à notre libération » a déclaré Bruno VILLARON avant de conclure : « Aujourd’hui, rassemblés dans le souvenir de ces moments forts de notre Histoire, j’appelle les Dignois, et notamment les plus jeunes d’entre nous, à être fidèles à cet idéal de liberté, d’égalité et de fraternité. Je leur dis que rien n’est impossible. Que l’audace, la volonté, le courage permettent tout. Que c’est avec confiance qu’ils doivent regarder l’avenir pour construire ce monde de justice auquel ils aspirent. Nous les appelons à la vigilance, à l’esprit de résistance, pour faire barrage au mépris et à cette haine de l’autre. Je les appelle à défendre, partout et toujours, nos valeurs. Elles sont notre héritage commun. Notre message. Notre fierté ; Notre combat quotidien. »
« Vive Digne-les-Bains !
Vive la République !
Vive la France ! »
